Éva Joly n’aime pas Chabrol et Bernard Tapie

210 millions à Tapie : Éva Joly juge qu'on "favorise un ami".

Le Monde, 13 septembre 2010.

Claude Chabrol : l'œil de Flaubert, à la fois vrai et vengeur.

Le Figaro, 13 septembre 2010.

Jean-Marie Le Pen refuse à la députée européenne le droit de se présenter à l’élection présidentielle, mais Éva Joly montre à quel point elle est loin des mœurs françaises. "Je n’ai pas aimé le regard que Claude Chabrol a porté sur l’affaire Elf, avoue l’ancienne juge d’instruction à Jean-Michel Aphatie. C’est surtout d’avoir sous-estimé cette criminalité-là, qui m’a choquée" ! Si c’est seulement une grille de lecture de la petite bourgeoisie qui ne passe pas, Éva Joly n’imagine pas que les grands bourgeois se sont d’abord fait les crocs comme petits-bourgeois.

La société française est étrange et minable
Cette étrangère a l’œil sévère et plus étroit
Que le touriste aimant l’esprit assez adroit
Le citoyen se voit en peuple ingouvernable.

Son bel aplomb à ce propos est convenable
Cette attitude aussi revêche inspire au droit
La probité n’est pas loisible en tout endroit
Elle a rendu telle autre affaire interminable.

Nous aimons à l’écran regarder nos travers
Donc refusons de voir ou de dire à l’envers
L’esprit latin du fait s’adonne à la combine.

Le cœur français ainsi misé n’est pas gentil
Sur l’autre et sans passion tire à la carabine
Un bon usage au fond n’est pas le bon outil.