Personne n’est content de la politique sécuritaire

Mobilisation contre le virage sécuritaire du gouvernement.

Le Figaro, 4 septembre 2010.

"Nous ne nous sommes pas mobilisés de cette manière depuis 2002".

Le Monde, 4 septembre 2010.

Les associations défilent contre un déni de justice, et les juges sont cloués au pilori par des policiers qui n’en peuvent plus d’être pris pour cible. Car la sécurité publique est devenue un champ de mines avec tant d’effets. La répression s’exerce surtout sur les simples citoyens qui n’ont pas l’argent pour s’offrir les avocats de gros malfrats ou de personnalités en vue mises en cause.

Une autorité manque et tout est dépeuplé
Ou trop peuplé par des individus sévères
Criminels endurcis enfantés de trouvères
Les écarts avec ces faits-divers ont triplé.

Si l’effet du regard a son seuil contemplé
L’autorité d’ici sur ce fait perd ses verres
Car l’esprit abrité se rend aux primevères
Avec l’intention saine et le sens accouplé.

Si ce bon sens se fait au calcul statistique
Nous avons constaté le zénith fantastique
Du n’importe quoi fait ainsi à bon escient.

La police a cherché le délinquant minable
Si chacun de l’effet en est assez conscient
Ils verront dès ce soir son action intenable.